La BD du Père Gaschon
Jean-François Gaschon
Il y a des jours dans la vie où il ne suffit plus d’aller parler de ses problèmes avec un psy…
Il y des cas où le médecin a des mots hésitants pour dire aux parents : je ne puis plus rien pour votre enfant…
Des jours où l’on aurait envie de se tourner vers là-haut, d’implorer quelque chose… Mais le ciel est bleu, trop bleu, trop fermé peut-être…
C’est pourquoi Dieu, au jour de la Passion de son Fils, d’un coup de maître, tout à la fois a créé le saint et le prêtre. Lui, Jésus, l’a été le premier, à la fois Saint pour le Père et Prêtre pour les hommes.
Mais après lui, il y en a eu tant d’autres… Des hommes comme nous ; les uns saints, les autres prêtres. Mais quand paraît un prêtre qui est un saint, alors les hommes savent vers qui se tourner. En foule, ils vont à lui.
Le Père Gaschon a été l’un de ceux-là. Mais avant tout, c’est lui qui, missionnaire, est allé au peuple d’Auvergne, lui apportant l’amour ardent du Cœur de Jésus. Ce réconfort de la Parole et des Sacrements. Cette compassion qui aide à marcher sur la route.
Ce témoignage, surtout, que la Route a un but : ce que Dieu a préparé à ceux qui l’aiment…
Jean-François Cellier, auteur de la bande dessinée
Depuis 2002, Jean-François Cellier illustre des bandes dessinées, avec un talent désormais largement reconnu. Il en a publié une dizaine aux éditions de Soleil, chez Artège et chez Fleurus. Plusieurs traitent de thèmes religieux, notamment « Marie Mère de Dieu » avec un scénario de Brunor, et « Jeanne la Pucelle » avec un scénario de Fabrice Hadjadj. Il enseigne aussi le dessin à Strasbourg. Marié et père de trois enfants, volontiers il quitte le crayon du dessinateur pour mettre ses compétences pratiques au service de la maison familiale. Il se délasse aussi par moments dans d’autres activités, telles que l’observation de l’univers animalier ou la pratique du théâtre.
Ayant découvert le Père Jean-François Gaschon en Auvergne en 2015, il s’est passionné pour cet homme avec qui il partage le même patron : saint Jean-François Régis, qui a été l’apôtre du Velay un siècle avant que le Père Gaschon ne se fasse l’apôtre de l’Auvergne.
Jean-François Cellier a accepté avec enthousiasme de retracer par l’image la vie du bon Père, voulant faire connaître cette belle figure sacerdotale dans son actualité. C’est pourquoi, à travers un récit riche en symboles, il met en scène un couple d’aujourd’hui qui, ayant un enfant gravement malade, part en pèlerinage sur les pas du Père Gaschon. À travers le drame vécu par ces parents, nous découvrons en même temps la vie, le pays et l’époque du missionnaire, mais surtout sa sainteté.
