La chapelle du Père Gaschon, telle que nous la connaissons
aujourd’hui, est l’un des lieux emblématiques de la ville d’Ambert :
elle fait partie de l’hospice, qui constitue le deuxième édifice le plus ancien de la ville après l’église Saint-Jean.
elle fait partie de l’hospice, qui constitue le deuxième édifice le plus ancien de la ville après l’église Saint-Jean.
HISTORIQUE
En 1619, l’ordre des Frères mineurs Récollets fonde, à la demande de la ville d’Ambert, un couvent comportant une chapelle. Ce couvent sera en activité jusqu’en 1786. Déclaré bien national en 1790, il est racheté par la ville d’Ambert pour y installer son hospice-orphelinat et hôpital, à l’origine édifié en 1558 en centre-ville. L’ensemble sera confié à partir de 1804 à des religieuses, qui seront rattachées vers 1812 aux sœurs de Saint-Joseph du Bon-Pasteur, de Clermont-Ferrand.
En 1804, l’affectation de la chapelle est confirmée après la période révolutionnaire, par une délibération de la Commission administrative de l’Hospice, prise en présence et sur l’initiative du Sous-Préfet, le 14 Floréal an XII (4 mai 1804).
De 1805 à 1815, l’ancienne chapelle des Récollets retrouve ainsi sa vocation, le ministère y étant assuré par le Père François Gaschon, premier Aumônier de l’hospice.
En 1818, suite à la demande du Ministre de l’Intérieur, l’Évêque de Clermont réglemente le service religieux de l’établissement, en ce qui concerne la célébration des messes aux nombreuses intentions données par les fidèles lors de leurs visites à la chapelle et à la tombe du Père Gaschon.
De 1850 à 1870, d'importants travaux donnent à la chapelle l'aspect qu'elle présente désormais.
Aujourd’hui, les murs de la chapelle demeurent la propriété du Centre Hospitalier. La vie et l’animation de la chapelle s’articulent autour de la Paroisse affectataire, de bénévoles et de l’Association « Les Amis du Père Gaschon », qui veille depuis 1985 à la mémoire du Père Gaschon. Grâce à de nombreux soutiens, l’association a pu lancer des travaux de rénovation de la Chapelle, en 2015.
VOCATION DE LA CHAPELLE
La chapelle est donc toujours demeurée lieu de culte. C’est aussi un lieu de prière pour les malades, leurs familles et les visiteurs. C’est enfin un sanctuaire pour les pèlerins qui viennent honorer le Père François Gaschon depuis sa mort en 1815, en lui confiant leurs besoins.
Le Père Gaschon a été déclaré Vénérable par le Pape saint Jean-Paul II le 6 avril 1998, reconnaissant ainsi l’héroïcité de ses vertus. Le dossier de sa béatification est en cours d’étude à Rome.
En 1619, l’ordre des Frères mineurs Récollets fonde, à la demande de la ville d’Ambert, un couvent comportant une chapelle. Ce couvent sera en activité jusqu’en 1786. Déclaré bien national en 1790, il est racheté par la ville d’Ambert pour y installer son hospice-orphelinat et hôpital, à l’origine édifié en 1558 en centre-ville. L’ensemble sera confié à partir de 1804 à des religieuses, qui seront rattachées vers 1812 aux sœurs de Saint-Joseph du Bon-Pasteur, de Clermont-Ferrand.
En 1804, l’affectation de la chapelle est confirmée après la période révolutionnaire, par une délibération de la Commission administrative de l’Hospice, prise en présence et sur l’initiative du Sous-Préfet, le 14 Floréal an XII (4 mai 1804).
De 1805 à 1815, l’ancienne chapelle des Récollets retrouve ainsi sa vocation, le ministère y étant assuré par le Père François Gaschon, premier Aumônier de l’hospice.
En 1818, suite à la demande du Ministre de l’Intérieur, l’Évêque de Clermont réglemente le service religieux de l’établissement, en ce qui concerne la célébration des messes aux nombreuses intentions données par les fidèles lors de leurs visites à la chapelle et à la tombe du Père Gaschon.
De 1850 à 1870, d'importants travaux donnent à la chapelle l'aspect qu'elle présente désormais.
Aujourd’hui, les murs de la chapelle demeurent la propriété du Centre Hospitalier. La vie et l’animation de la chapelle s’articulent autour de la Paroisse affectataire, de bénévoles et de l’Association « Les Amis du Père Gaschon », qui veille depuis 1985 à la mémoire du Père Gaschon. Grâce à de nombreux soutiens, l’association a pu lancer des travaux de rénovation de la Chapelle, en 2015.
VOCATION DE LA CHAPELLE
La chapelle est donc toujours demeurée lieu de culte. C’est aussi un lieu de prière pour les malades, leurs familles et les visiteurs. C’est enfin un sanctuaire pour les pèlerins qui viennent honorer le Père François Gaschon depuis sa mort en 1815, en lui confiant leurs besoins.
Le Père Gaschon a été déclaré Vénérable par le Pape saint Jean-Paul II le 6 avril 1998, reconnaissant ainsi l’héroïcité de ses vertus. Le dossier de sa béatification est en cours d’étude à Rome.
ENSEMBLE DE LA CHAPELLE
Il est composé de : • la chapelle proprement dite ; • la tribune du côté droit, reliée au premier étage du bâtiment. Elle permettait aux pensionnaires de l’hospice d’assister aux offices. Elle est désormais un passage pour la sécurité. Elle comprend des peintures qui sont visibles de la chapelle et qui s’y intègrent ; ces peintures attendent d’être restaurées pour conférer à la chapelle un fini d’ensemble. • L’ancienne tribune de l’orgue face au chœur, reliée également au premier étage du bâtiment. Cette tribune, aujourd’hui fermée pour des raisons de sécurité, est éclairée de trois vitraux restaurés. • Le clocher qui abrite la cloche des Récollets datée de 1648 et la façade où a été disposée la pendule.
Les tribunes et le clocher ne font pas l'objet de passage ou de visite du public.
VISITE DE LA CHAPELLE
Les sœurs de l’hospice assurent à partir de 1850 la rénovation de la chapelle, grâce aux dons reçus et à leurs propres ressources. Cette rénovation commence par le sol, alors de terre battue, qui est dallé de pierres de granit. C’est ainsi que la tombe du Père Gaschon est recouverte d’une pierre tombale. Une façade est créée côté ouest, supportant une belle statue de Saint Roch, patron des soignants et protecteur invoqué lors des épidémies. La façade permet de protéger l’entrée de la chapelle où sont présentées les statues de Jésus Bon Pasteur et de Saint Vincent de Paul. Les murs sont couverts d’ex-voto, témoins jusqu’à nos jours de la reconnaissance de nombreux pèlerins venus vénérer le Père Gaschon. C’est le samedi 28 mai 1869, qu’est célébrée l’inauguration de la nouvelle Chapelle « dont tout le monde admire la riche décoration », comme l’indique l’affiche réalisée à cette occasion par la mairie pour informer les habitants.
LES PEINTURES
Ce sont les peintres Belli, « père et fils » comme ils l’ont signé, originaires du Piémont italien, qui ont réalisé les décors peints que l’on peut désormais mieux admirer après des mois de restauration ; les colonnes éclatantes de couleurs et le ciel bleu azur lumineux rehaussé de feuilles dorées attirent le regard vers le haut et vers les quatre figures symboliques des Évangélistes.
Il est composé de : • la chapelle proprement dite ; • la tribune du côté droit, reliée au premier étage du bâtiment. Elle permettait aux pensionnaires de l’hospice d’assister aux offices. Elle est désormais un passage pour la sécurité. Elle comprend des peintures qui sont visibles de la chapelle et qui s’y intègrent ; ces peintures attendent d’être restaurées pour conférer à la chapelle un fini d’ensemble. • L’ancienne tribune de l’orgue face au chœur, reliée également au premier étage du bâtiment. Cette tribune, aujourd’hui fermée pour des raisons de sécurité, est éclairée de trois vitraux restaurés. • Le clocher qui abrite la cloche des Récollets datée de 1648 et la façade où a été disposée la pendule.
Les tribunes et le clocher ne font pas l'objet de passage ou de visite du public.
VISITE DE LA CHAPELLE
Les sœurs de l’hospice assurent à partir de 1850 la rénovation de la chapelle, grâce aux dons reçus et à leurs propres ressources. Cette rénovation commence par le sol, alors de terre battue, qui est dallé de pierres de granit. C’est ainsi que la tombe du Père Gaschon est recouverte d’une pierre tombale. Une façade est créée côté ouest, supportant une belle statue de Saint Roch, patron des soignants et protecteur invoqué lors des épidémies. La façade permet de protéger l’entrée de la chapelle où sont présentées les statues de Jésus Bon Pasteur et de Saint Vincent de Paul. Les murs sont couverts d’ex-voto, témoins jusqu’à nos jours de la reconnaissance de nombreux pèlerins venus vénérer le Père Gaschon. C’est le samedi 28 mai 1869, qu’est célébrée l’inauguration de la nouvelle Chapelle « dont tout le monde admire la riche décoration », comme l’indique l’affiche réalisée à cette occasion par la mairie pour informer les habitants.
LES PEINTURES
Ce sont les peintres Belli, « père et fils » comme ils l’ont signé, originaires du Piémont italien, qui ont réalisé les décors peints que l’on peut désormais mieux admirer après des mois de restauration ; les colonnes éclatantes de couleurs et le ciel bleu azur lumineux rehaussé de feuilles dorées attirent le regard vers le haut et vers les quatre figures symboliques des Évangélistes.
LE CHŒUR
Lieu central de la chapelle, le chœur comporte le tabernacle dans un bel autel en marbre blanc Installé au XIXe siècle, la chaire en chêne sculpté datée de 1870, un magnifique lutrin et au pied d'un ancien autel en bois récemment mis en place, la tombe du Vénérable Père Gaschon, où tant de pèlerins sont venus depuis deux siècles.
Le vitrail de droite présente l’image de Saint Roch, invoqué dans les épidémies, et celui de gauche celle de Saint Joseph, évoquant ainsi le nom de la Congrégation des Sœurs.
Deux belles statues du XIXe siècle, restaurées récemment, celle du Sacré-Cœur de Jésus et celle du Cœur Immaculé de Marie, rappellent la dévotion particulière du Père Gaschon aux Cœurs de Jésus et de sa Mère.
Un registre, disposé près de la chaire, est destiné à recevoir les demandes confiées à l’intercession du Père Gaschon et les témoignages de reconnaissance pour les grâces reçues.
AUTRES ESPACES
La sacristie du XIXe siècle a été modifiée, afin de créer un accès pour les personnes en fauteuil ; les beaux placards de rangement ont été conservés, de même que le confessionnal des malades. Une grande table, sans doute de l'ancien réfectoire de l'hospice. est disposée dans le passage vers la chapelle. La sacristie a été réinstallée dans la pièce où elle devait se trouver au temps des Récollets – devenue ensuite l’une d’une des salles d’attente de l’ancien hôpital. En témoigne une très belle porte du XVIIe siècle qui ouvre dans la chapelle.
Dans les espaces situés de part et d'autre de l'entrée, sont installés plusieurs éléments liés au Père Gaschon et à la région d'Ambert :
- à droite en entrant, un grand confessionnal du XIXe siècle, ainsi qu'un tableau de l'Assomption de la Vierge offert par l'Empereur Napoléon III en 1869. Ce tableau devra être restauré pour rafraîchir les peintures et conforter le cadre
- à gauche, un prie-Dieu offert au Père Gaschon pas ses petits neveux de Riom de la famille Gaschon / Bernet-Rollande ;
-Une exposition de chapelets et d’objets relatifs à leur fabrication et à leur vente. Cette collection est présentée ici en témoignage de la ferveur du Père Gaschon à dire son chapelet et à en distribuer à toutes occasions, et en témoignage du travail réalisé par les ouvrières du pays d'Ambert , notamment au sein des entreprises Gras Desgorges, Ouvry et Beraudy ;
- divers livres, objets et documents consacrés au Père Gaschon sont également présentés.
Septembre 2021